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Edito


Sortie du tunnel ?


«Nous l’espérons sans trop oser y croire, tant les rebonds de la crise nous ont pris au dépourvu ces deux dernières années. Pourtant, de partout l’on entend les sonneries du retour en classe et la nécessité de se retrousser les manches. Et se remettre à 100 ou 120 % au travail n’a jamais été aussi généreux en émotions, en plaisir, en projets également. Et de cela, il nous faut parler. La période a laissé des traces indélébiles, comme des cauchemars entre chien et loup, elle a également posé un grand nombre de questions et ouvert des boîtes à idées dont toutes ne sont pas de Pandore, bien au contraire.
Lire l'Edito en entier

La crise a mis les constructeurs automobiles sur le flanc, des constructeurs qui n’avaient pas encore compris la leçon de 2008. Les équipementiers première monte l’ont prise de plein fouet, tandis que l’aftermarket renflouait les caisses des premiers. Au final, la rechange, l’après-vente ont plutôt mieux réagi en devenant les premiers secours des automobilistes et de l’économie en général. De cela, il faut être conscient et ne pas l’oublier quand la négociation avec les grands reprendra… Pour revenir sur les constructeurs, ils tentent un retour aux sources vers une autonomie par rapport à la Chine, notamment en termes de composants électroniques, mais aussi en unités de production. Pour les composants, l’Europe s’engage à miser des dizaines de milliards d’euros pour récupérer un peu de son indépendance, et cela passera par des partenariats avec des pays à coûts salariaux plus attractifs comme dans le Maghreb tout près. De la même façon, les équipementiers vont devoir penser la redistribution des sites et prévoir de nouvelles unités de production pour accueillir batteries et autres composants des nouvelles motorisations. Il en résulte de formidables opportunités. Pour la Tunisie qui dispose de tout ce que les professionnels recherchent, des savoir-faire en hommes qualifiés, des coûts salariaux attractifs, un historique en équipements automobiles et surtout un terrain vierge encore de constructeurs, capable d’accueillir des usines pour véhicules électriques, pour petites unités d’engins à énergie différente, pour la fabrication de pièces et composants. Refera-t-on l’erreur de construire des sites de plusieurs milliers d’ouvriers dont le moindre problème affecte tellement de familles que cela devient une affaire d’Etat ? Il sera prudent de reconstruire des unités souples et réactives, capables de produire en just in time avec une disponibilité des composants sûre. Ce que la Tunisie a déjà montré et montre qu’elle sait faire et bien. Et pour l’aftermarket, gageons que les opportunités seront encore plus fortes, en création de petites unités de fabrication sous-traitantes ou autonomes. La chance sourit aux audacieux, dit-on, c’est le moment semble-t-il. »



Hervé Daigueperce

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